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raisins révoltés

fido56

Nouveau poète
#1
Le feuillage coloré de l'automne dessine sur tes reins les courbes de mon destin
Sur les sols plastifiés de feuilles synthétiques d'un savant étourdit
Je dors et souris aux vertiges de l'ennuie
Dans l'image qui séduit, je me donne à la folie
Pour un raisin sans pépin que je bois sans témoin
Dans le fruit de la raison , je renifle sa passion
Pour ce sortilège que l'on donne aux immortels
Je pleure à l'ivresse de mon vin qui perdit la saveur de la nuit
Je pleure le jour de sa résurection
De ce raisin qui n'est plus tiré
Qui pour faire des économies séduit tant de bandits
Sur le parvis de la vie
Je pleure , le jour de sa résurection
Le vin ne se boit plus
De la fille de joie , aux martyrs de la révolution
Pour une piéce de monnaie et dans le chemin d'un roi
Je sali la lame de l'épée dans le rêve d'une veillée
Je pleure à l'ivresse de mon vin qui perdit la saveur de ma nuit

Aux armes des villes et des campagnes
Sur les routes et les chemins
Se bat la gloire des cathédrales
Pour simplement un bout de pain
Pris dans les champs de blé ou de maïs
Qui pousse sans épis
Pour que la couronne du roi fut prise au dépriment des aubépines

Je pleure à l'ivresse de mon vin
Je pleure à la peur du Bysantin
Je pleure le jour de sa résurection
Sur les sentiers de ta passion
Des champs entiers de polution
Pour un savant, pour un patron dans le royaume de l'absolution
Je pleure le jour
Je pleure la nuit
Le vin n'est plus tiré, le raisin n'a pas poussé
Je pleure et je souris au gamin qui survi au vertige de l'ennuie
Au bout du chemin dans l'espérance de demain
Comme le chant d'une fourmi qui fredonne les textes écrits sur des containers d'ozones
Je regarde le rat musqué qui dévore le serpent
Surgissant de la fourragère , la dernière du printemps
Retardé dans sa mort, pris au piége par un rat
Le suplice du bourreau face au éléments
Je regarde l'oiseau qui file comme le vent
Il prend son envol sur les plus hautes collines du monde
Piqué dans le nerf de la guerre, il pique du nez
Il nous fait un attenta pour dévorer le rat
Attention à l'assaillant
Attentionà l'occupant
On installe un abri atomique
Pour des moustiques témoin d'un changement climatique

Attention aux crapauds
De la derniére montée des eaux
Ils viennent jusqu'à notre porte
Ramener un peu de flotte

Sur le parfum de la vie
Comme la cigale, je chante et souris
Aux enfants de la nuit
Avec un peu de thym et de jasmin
Je pleure à l'ivresse de mon vin
Je pleure à la peur du bysantin
A suivre......
 

route66

Nouveau poète
#2
Magnifique écrit, j'ai bien aimé, "ces raisins
de la colère" ne sont pas près de se calmer je crois...